Le syndrome d’enfermement est divisé en deux stades, le locked-in dans lequel la personne est totalement paralysée mais peut bouger ses yeux et le locked-in complet dans lequel les mouvements oculaires sont impossibles. casque
Pour aider ces personnes paralysées et incapables de parler, le professeur Niels Birbaumer a mis en place un casque qui traduit les pensées de ces patients en mesurant le niveau d’oxygène du sang dans le cerveau. Ce casque combine l’électroencéphalographie (enregistrement de l’activité électrique du cerveau) et la spectroscopie (étude des différences de fréquence de résonnance des protons des molécules) des protons proche de l’infrarouge pour identifier l’activité électrique et l’oxygénation du cerveau.
C’est une grande première, ces patients victimes d’enfermement complet pourront enfin communiquer avec leurs proches en répondant à des questions par « oui » ou « non ». Alors, oui, on ne peut pas avoir un débat, mais ce progrès peut améliorer la vie de ces personnes prisonnières de leur corps.
Des essais ont pu être réalisé sur 4 personnes atteintes de sclérose latérale amyotrophique, c’est la version la plus extrême du syndrome d’enfermement. Un expérience réussie puisque les patients on pu répondre à des questions par la pensée grâce à cette interface neuronale.
En commençant par poser des questions connues telles que « est-ce que Londres est la capitale de la Grande-Bretagne ? », les chercheurs ont pu isoler l’activité cérébrale correspondant aux « oui » et aux « non » grâce à un ordinateur.
Et les patients ont toute leur tête ! à la question « êtes vous heureux ? » ces quatre personnes ont répondu « oui ». Cette réponse peut surement être attribuée à l’instinct de survie. Mais, un patient a répondu « non » à la question suivante « Donnez-vous votre consentement à votre fille pour qu’elle épouse son petit amis ? »
Cette étude a permis de prouver que les personnes souffrantes de ce syndrome étaient en mesure de communiquer.